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1- Présentation
2- Texte de Gilles Boutin.
3- Un extrait de son étude des aurores boréales dont vous trouverez, sur son site, l'intégralité particulièrement détaillée de l'origine et la formation de ce phénomène qui a émerveillé (parfois même inquiété..) les hommes depuis des siècles.
1-Présentation:
Terre et Volcans est heureux de vous présenter cet homme exceptionnel de Lévis (Québec) que nous avons surnommé "le vagabond des nuits".
Il est l'un de nos premiers partenaires et grâce à son rayonnement et la place priviligiée qu'il nous a réservée sur son site, tous les ans, sur notre compteur de visites du site, le Québec est toujours dans les 3 premiers au classement, toutes régions du monde confondues !!
Aussi je lui ai demandé de nous faire un petit exposé sur sa passion et son parcours que je reproduis ici, pour faire connaissance avec ce "vagabond des nuits"...
2- Texte du chasseur d'aurores boréales :
Bonjour Jacques Sintès et mes amis de Terre et volcans, déjà plusieurs années se sont écoulées depuis mon premier contact avec vous. Mes aurores boréales m`ont conduit bien loin maintenant et je suis très fier de cela. Permettez moi de vous raconter un peu ma passion qui à débuté à la suite d`une soirée enflammée.
Je suis Gilles Boutin - 50 ans - de Lévis, une belle ville Canadienne et je suis chasseur d’aurores boréales du Québec nordique. Ma passionnante aventure avec les aurores boréales a débuté dans la noire campagne de Saint-Michel de Bellechasse en septembre 2002, à la vue d’un grand spectacle verdâtre, très mystérieux mais unique.
J’ai été comblé, surpris et instantanément j’ai senti un défi.
Tout ceci correspondait à un retour à la photographie et je visais par hasard la photo urbaine de nuit.
Quelques années plus tard, j’ai vraiment plongé encore plus sérieusement dans ce nouveau passe-temps et je me suis dit pourquoi ne pas devenir un grand spécialiste des aurores boréales.
J’ai découvert qu’il était possible de prévoir, avec une grande exactitude, la présence des lumières du nord.
Si les nuages m’empêchaient de contempler et d’observer les aurores boréales, alors je prenais la route sans hésiter, pour faire 300 km, 500 km ou 700 km en automobile, vers plusieurs directions, à l`est, à l`ouest et vers le nord mais avant tout, pour réussir ma quête.
C’est de cette façon que j’ai rarement manqué un spectacle boréal, pour le photographier, l' observer, en de si nombreuses fois et tirer mes conclusions ; à bien y penser j`ai vu près de 25 couleurs polaires qui dansaient.
Ceci m’a permis de créer entièrement www.banditdenuit.com, mon gros site internet boréal qui comprend la description de toutes mes activités et la présentation de milliers de photographies de mes sorties boréales. Mon site reçoit 250 visiteurs par jour puisqu’il est bien référencé sur le web et grâce à des centaines de liens avec mes amis rêveurs et amateurs d’astronomie d’Europe.
Les gens de partout me contactent par courriel, pour me consulter ou pour me demander quand et comment voir des aurores boréales, je ne tarde pas à leur répondre et à les remercier de leur visite sur mon site.
Gilles Boutin.
En 2005, Je me souviens très bien de ma première petite conférence amicale avec un groupe de scouts de Lévis, c’était un simple test d’intérêt puis mes conférences n’ont cessé de grandir par la suite. Il y a ces gens de ces villes éloignées de chez moi qui furent surpris que je me déplace pour aller les rencontrer avec mes photos et mes vidéos boréales, puis, au printemps 2009, 157 personnes étaient présentes dans une belle grande salle de l’Université de Trois-Rivières.
Mon prochain défi sera en janvier 2010, au Musée de la civilisation de Québec, dans le cadre du thème "
Des voyageurs inusités".
J’ai plus de 110 conférences, et je peux dire que j’ai savouré chaque moment et je suis tout simplement impatient pour la prochaine.
En 2006, il y a eu la découverte du grand nord, le Nunavik. J’ai découvert la culture Inuit et ces drôles de mots tels que Kuujjuaq Kangiqsujuaq, Salluit, Makurmik Qamutik Nanuk.. Déjà la seule présence dans ces lieux était un exploit, mais c’était juste le début. Maintenant, après 5 voyages au Nunavik, je me sens chez moi. Je suis devenu un vrai fan des Inuits, et naturellement de leurs Inukshuiit et de leurs fantastiques Arsaniit (aurores boréales en Inuktitut).
J’ai eu des expériences médias d’ici et d’ailleurs des plus intéressantes : au
Canal Historia, chasseur de mystère, RDI week end, et C’est ça la vie de la télévision de Radio-Canada ou encore Territoire Originel et linternaute. Les gens étaient satisfaits de ma rapidité de disponibilité et moi, j’étais épaté par les résultats qui étaient beaucoup de politesse, d’intéressement des animateurs et de beaux articles et récits par les journalistes.
Ceci m’a conduit vers un objectif primordial pour moi, la sortie du premier livre Québécois qui rendra hommage aux aurores boréales de la région de Québec et du pays des Inuits, le Nunavik. J’espère que mon livre
Les aurores boréales Québec–Nunavik qui raconte mon cheminement, mon parcours et mes photos, fera sa marque.
Le lancement est prévu début 2010.
Gilles Boutin Chasseur d’aurores boréales du Québec nordique, Photographe et conférencier.
L`avenir me réserve d`autres voyages dans le nord, au Nunavik et puis vers Igaluit au Nunavut, pourquoi pas des conférences en Europe et aller voir mes amis de Terre et Volcans.
Gilles Boutin
3- Les couleurs des aurores boréales
La magie impressionnante des aurores polaires est certainement représentée par les couleurs présentes dans la nuit.
Pourtant, ceci ne constitue que la "pointe" de l’iceberg, car il y a seulement un faible pourcentage de l’énergie globale qui se manifeste sous la forme de lumière visible.
Connaître le secret des couleurs des aurores polaires est certainement l’élément le plus mystérieux du phénomène.
Les couleurs sont le résultat de contacts chimiques dans l’atmosphère et la haute atmosphère terrestre.
Ces collisions impliquent l’arrivée des particules par le vent solaire.
Ces protons, électrons et ions vont heurter l’azote, l’oxygène et l’hydrogène présentes.
L’altitude, la vitesse d’arrivée et l’excitation des éléments en cause ont un impact dans les résultats observés.
Les aurores polaires sont donc des lumières de collisions, des impacts qui transféreront l’énergie présente.
Il y a 3 couleurs importantes de base et près de 25 couleurs différentes seront atteintes.
Le vert est la couleur la plus basse à des hauteurs de 100 à 200 km, le rouge se situe au- dessus, à des hauteurs de 200 km et plus, enfin le bleu à des hauteurs impressionnantes, à des altitudes maximales.
Les couleurs des aurores polaires aperçues sont situées à des altitudes de 90 à 150 km.
Les couleurs les plus basses sont un violet bleuté qui accompagne et enveloppe les parties inférieures de certaines formes d’aurores, soit le jaune et le blanc, puis suit le vert.
La couleur blanche est synonyme d’intensité et de puissance.
La couleur verte est vraiment celle la plus populaire et la plus vue car elle a la plus grande densité et la plus basse.
Scientifiquement, les couleurs sont démystifiées et répertoriées, comme par exemple, des molécules d’oxygène heurtées par des protons et électrons à une altitude de 200 km et plus et qui donneront la couleur rouge.
Les endroits de moyenne et de basse latitude aperçoivent les aurores polaires à distance. Pour les voir à l’horizon en oblique et, du même coup, voir des étages de couleurs.
À cause de leur faible luminosité les aurores (comparables aux étoiles), sont bien présentes le jour mais ne peuvent être observées que la nuit.
Nos yeux perçoivent les couleurs à 75%, mais heureusement, les pellicules photos et les appareils numériques nous donnent des résultats de près de 100%.
Rendez-vous sur le site du Bandit des Nuits.
NDRL: Voir sur notre site dans la rubrique "Articles", en date du 24/02/2005, le compte rendu du voyage de Gilles avec sa fille Sarah sur les volcans d'Amérique Centrale.