Napoléon est mort sur un volcan :
Le SAINTE HELENE
Qu’est-ce, au juste, que cette île volcanique de Sainte-Hélène ?
Découverte presque par hasard par les Portugais, en 1502, c’est en fait ce qui reste d’un volcan
dont on ne connaît pas grand chose, sorti jadis du fond de l’océan.
Ses côtes sont abruptes, le paysage est formé de collines complètement dénudées, de rochers tombant à pic dans la mer. On n’y aborde que par cette baie de Jamestown, très évasée, large de 400 à 500 mètres.
Jamestown elle même est la seule agglomération de l’île, formée d’ailleurs d’une seule rue, qui remonte dans une sorte de vallée étranglée entre deux murs de rochers et de débris volcaniques.
La ville est protégée par un fort (Ladder Hill), perché sur un pic au-dessus de la mer. On y accède par un escalier de sept cents marches.
L’intérieur de l’île est divers : des vallées peut-être fertiles, quelques-unes ombragées, certaines hauteurs couvertes d’un peu de verdure, à côté de ravins aux parois dénudées, résultat de l’accumulation de lave et de scories, provenant des anciennes éruptions.
Mais il y a aussi quelques parties boisées – pins, gommiers, arbustes – des vallées protégées des vents, refuge d’une végétation des tropiques, et quelques recoins où poussent légumes d’Europe et fruits tropicaux.
L’île était inhabitée lorsque le navigateur portugais Joâo da Nova débarqua à l’emplacement actuel de Jamestown, le 21 mai 1509.
A la suite de ses défaites et de son abdication en 1815, Napoléon a été mis en résidence surveillée
sur l’île de Sainte Hélène où il mourut le 5 mai 1821.
Ses cendres ont été ramenées en France en 1840 et déposées aux Invalides
Petit retour en arrière :
Outre l'île de Sainte-Hélène, 7 autres îles font partie du territoire d'outre-mer de Sainte-Hélène dont
- L'île de l'Ascension à 1 131 Km au Nord-Ouest
- L'archipel de Tristan da Cunha à 2 100 Km au Sud
- L'île Gough (inhabitée) à 2 450 Km au Sud
Exode
Par crainte d'une éruption volcanique, les 280 habitants de l'île de Tristan da Cunha, dépendance de Sainte -Hélène, ont été évacués en Grande Bretagne le 10 octobre 1961.
Ils sont progressivement revenus entre 1963 et 1967.
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