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titre:Activité volcanique
auteur:J.Sintès
date:25-02-2014 
Etna, Italie, 3330 m

L'activité n'a pas vraiment varié depuis plusieurs jours.
Les coulées n'ont pas cessé d'être alimentées alors même que le trémor était à un niveau à peine plus haut que la normale.
En conséquence, le champ de coulées s'est simplement encore agrandi au pied du nouveau cône Sud-Est.
Au sommet de ce dernier, l'activité strombolienne a cessé probablement au cours de la journée d'hier (présente la nuit du 21 au 22, absente cette nuit).
A noter que depuis hier le trémor est reparti sur une tendance à la hausse, modeste mais constante.

Kelut (Kelud), Indonésie, 1371 m



L'activité n'a cessé de décliner depuis le paroxysme, ce qui avait conduit les volcanologues à abaisser le niveau d'alerte le 18 février dernier, un peu moins d'une semaine après le paroxysme.

L'ouverture même du cratère, le 13 février dernier, a probablement éventré le système hydrothermal, très actif sur le volcan et probablement surchauffé par la présence du(des) dyke(s) (le(s) filon(s) de magma) qui a (ont) provoqué l'éruption. Des gaz à très haute température ne pourraient-ils pas être responsables d'une telle anomalie (modeste sur le MODVOLC)?
Ne pourrait-on pas imaginer, seconde idée, que ces hautes températures pourraient être produites par le sommet du dyke lui-même, affleurant au fond du cratère mais immobile (= sans extrusion)?

Le dernier rapport du VSI, la sismicité est décrite comme faible et en décroissance ce qui est, à priori, peu favorable à la croissance d'un dôme. Mais elle reste au-dessus de la normale et la croissance extrêmement lente d'un dôme n'est pas, non plus, impossible.

Actuellement il faut donc reconnaître que c'est un peu le flou sur ce qui se passe au fond du cratère : c'est un moment (normal et même classique) de flottement où les indices "pour" et les indices "contre" ne sont pas assez nombreux ni clairs (le mieux resterait encore une photo du fond du cratère, si quelqu'un veut se dévouer...!-)).

Fuego, Guatemala, 3763 m

L'activité strombolienne reste vraiment intense avec une fréquence et une intensité des explosions assez hautes : il peut y avoir une grosse explosion toutes les demi-heures mais le sommet est incandescent en permanence.
Les blocs n'affectent généralement que la zone sommitale mais il n'est pas rare de voir la partie amont des ravines Ceniza et Taniluya, à deux kilomètres du sommet, briller de l'incandescence des blocs qui viennent d'y retomber après les explosions les plus fortes.
Aucune coulée n'est alimentée actuellement.

Sources: USAID/Michigan Tech/Insivumeh; Etnawb; INGV; Villa Ducale; MODVOLC;


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