LES GALAPAGOS.
Les Galapagos , ou Archipel de Colomb, appartiennent à l’Equateur.
Carte des îles.
Il y a plus d’un million d’années, des volcans jaillirent dans l’océan pour former l’archipel des Galapagos, à 1000 km de l’équateur.
Coulée de lave.
L’archipel des Galapagos (tortue en espagnol) se compose de cinq grandes îles, de neuf plus petites, de nombreux petits îlots et rochers d’origine volcanique.
Tortues des Galapagos.
C’est l’une des zones les plus actives du monde.
L’île culminante est Isabella avec le volcan Cerro Azul, qui culmine à 1690 mètres.
Durant des centaines de milliers d’années, cet archipel a été un lieu extraordinaire d’adaptation d’animaux de toutes sortes : tortues géantes, iguanes, lions de mer, pingouins en plus de 89 variétés d’oiseaux dont 77 spécifiques aux Galapagos !
Iguane de terre.
Dans ce même temps, la végétation et les animaux venus de l’océan se développèrent sur toutes les îles.
Mouette.
Cactus de lave.
Crabes des Galapagos.
Ces îles sont un parc national où la plus ancienne et les plus extraordinaires faune et flore du monde sont sous la protection du gouvernement équatorien, l’U.N.E.S.C.O. et le centre de recherches Charles
Darwin.
Sur cet archipel, pourtant isolé, allait se produire un miracle. Chaque espèce, végétale ou animale, allait s’adapter, muer, survivre. Ce lent processus allait différencier toutes les espèces de leur modèle original : s’adapter ou disparaître.
Darwin, lors de son passage en 1835, constata que nul agent exogène (qui arrive d’ailleurs) n’était venu contrarier la lente adaptation de la flore et de la faune. Il tira, de ce fait unique, l’élément décisif de sa thèse sur l’évolution des espèces.
Il avait été frappé par la grande diversité de la faune et de la flore mais, surtout, il s’aperçut qu’à partir d’une espèce commune, chaque espèce avait développé de nombreuses sous-espèces parfaitement adaptées au milieu dans lequel elles vivaient.
Ses conclusions sont résumées dans le livre qu’il publia, en 1859, sous le titre « L’origine des espèces ».
LES ILES
Baltra et Seymour, au nord de Santa Cruz : ce sont des blocs de lave basaltique. Baltra, qui ne fait plus partie du Parc National, est l’aéroport des îles Galapagos.
Bartolomé – 114 m d’altitude à l’est de San Salvador. Ile volcanique recouverte de cratères et de cactus nains, aux couleurs vives.
Les Îles Daphné – 2 îlots au nord de Santa Cruz.
Darwin et Wolf – ce sont les îles les plus septentrionales de l’archipel ; 90 à 120 m de hauteur.
Elles sont toutes deux des cratères de volcans sous-marins.
Espanola – 206 m – formée de blocs de lave éjectés hors de la mer lors d’éruptions volcaniques sous-marines ; on y trouve même un geyser.
Fernandina -1495m – Comme tous les autres volcans de l’archipel, c’est un volcan-bouclier.
Il possède une caldeira sommitale de 5 km sur 6,5 et de 800 m de profondeur, occupée par un lac.
C’est le volcan le plus actif des Galapagos avec 23 éruptions de 1813 à 1994.
Sa dernière éruption remonte au 13 mai 2005. La surveillance satellite a mis en évidence des coulées de lave à moins de 5,5 km des côtes, et la présence d’un panache jusqu’à la fin du mois de mai.
Genovese –76m – C’est un volcan dont la cheminée remplie d’eau, en constitue le centre.
Au Sud, s’ouvre la baie de Darwin, bien abritée et qui offre un mouillage sûr.
C’est une partie d’un cratère effondré de 100m de profondeur.
Lac Darwin
Isabella – 1707m- La plus grande et la plus haute de l’archipel.
Composée de six volcans : Ecuador, Wolf, Darwin, Alcedo (célèbre pour son Geyser de vapeur) Sierra Négra, Cerro AzulCinq sont encore en activité.
Depuis 1911 il y a eu plus de 13 éruptions dont 5 depuis 1934 au Cerro Azul, 3 depuis 1911 au Sierra Négra et 5 à Wolf depuis 1925
Cet article fait suite au voyage en Equateur de Damienne et Claude AUDOUX (Tere et Volcans - 78 Conflans Ste Honorinne) que vous pouvez retrouver dans cette même rubrique.