TSUNAMI : LA VAGUE DE LA MORT
Un tsunami est particulièrement meurtrier car il n’y a pas obligatoirement de signes précurseurs, c’est la catastrophe naturelle la plus dangereuse.
A l’époque préhistorique, les vagues auraient atteint 300 m de hauteur et parcouru plus de 3000 km à des vitesses voisines de 750 km/heure.
FORMATION ET DANGER DES TSUNAMIS
Ils peuvent se former suite à l’effondrement du flanc d’un volcan, de la fracture d’un glacier mais, les plus dangereux, se forment sous les océans.
Un tremblement de terre ou une éruption volcanique sous-marine peuvent provoquer un glissement de terrain sous la mer et peuvent déclencher un déplacement de volume d’eau indétectable.
Quand cette « pression » atteint la surface, elle déclenche une série de vagues pouvant atteindre 1000 km/heure.
Contrairement aux vagues provoquées par le vent ou les marées, les vagues d’un tsunami se propagent d’une façon ondulatoire au fond des océans. Il n’y a pas la moindre ride en surface mais, lorsque les vagues atteignent les eaux peu profondes – près du littoral – elles se rétractent et forment des masses d’eau qui peuvent se propulser à plus de 30 m de hauteur.
LES ALERTES AU STUNAMI SONT RAREMENT PRISES AU SERIEUX
En 1960, un tremblement de terre au Chili a provoqué un tsunami. Hawaii est directement sur la trajectoire. En début de soirée, le 22 mai, l’alerte est donnée prévoyant l’arrivée de la vague vers minuit. A 1 H, seules quelques petites vagues étant venue se briser sur la grève, les habitants ignorent donc l’alerte et reviennent chez eux, sur le front de mer. Certains se sont même réunis sur le port, pour voir les vagues arriver … Un mur d’eau de 11 m de hauteur explose alors comme une bombe ! Ces vagues sont arrivées jusqu’au Japon, à près de 750 km/h.
Au siècle dernier (1800) il se produisait un tsunami important tous les 7 ans environ !!! Ces données sont encore prises en compte pour essayer d’établir des prévisions.
Les « fausses alertes » (petites vagues) démobilisent hélas trop souvent les populations.
Les côtes du Pacifique s’étirent sur 160 000 km. Si un tremblement de terre, particulièrement « bien situé » venait à se déclencher, ce sont des milliers de km de bandes côtières qui pourraient être touchées.
Le Japon lui, en plus, a des problèmes avec ses propres volcans.
Certaines îles sont même protégées par des digues de 10 m de haut et 25 m d’épaisseur.
PREVENTION
A Honolulu (Hawaii) – en 1948 – a été créé un Centre d’alerte aux tsunamis particulièrement performant pour le Pacifique.
Il est en alerte 24 H sur 24 et coopère avec une douzaine de pays qui longent les côtes du Pacifique.
Il dispose de nombreux moyens pour localiser les tremblements de terre :
- surveillance par satellite
- sismographes
- vaste réseau de détecteurs de houle.
Cette technologie permet de constater l’apparition de tous les tremblements de terre importants et, donc, d’évaluer les risques de tsunami.
Tous ces moyens évoluent mais, comme pour les autres catastrophes naturelles, ils ne seront jamais fiables
à 100 %.