1- VOLCAN BEZYMIANY 2882m – Au centre du Kamchatka (Russie)
Résumé géologique.
Avant ses éruptions de 1955 et 56, le volcan Bezymianny avait été considéré comme éteint.
Trois périodes d'activités intenses ont eu lieu au cours des 3.000 dernières années.
La dernière période, qui a été précédée par un repos de 1000 ans, a débuté avec la spectaculaire éruption 1955-56.
Cette éruption, semblable à l'événement de 1980 du mont Saint Helens, a produit un grand cratère en fer à cheval qui a été formé par l'effondrement du sommet, associé à une explosion latérale.
Ultérieurement, des activités épisodiques ont formé des dômes de lave, accompagnées d'une activité explosive intermittente et des coulées pyroclastiques, ce qui a largement rempli le cratère en 1956.
LE KARYMSKY 1536m (partie Orientale du KAMTCHATKA)
Résumé géologique :
Le Karymsky, volcan le plus actif du Kamtchatka,dans la zone volcanique orientale, est un stratovolcan situé dans une caldeira de 5 Km de large qui s'est formée en 7.600 années.
La dernière période éruptive a commencé il y a 500 ans, après un repos de 2300 ans.
Une grande partie du cône est recouverte par de la lave datant de moins de 200 ans.
Les éruptions historiques ont été vulcaniennes ou vulcaniennes-stromboliennes avec une activité explosive modérée et, occasionnellement, avec des coulées de lave au sommet du cratère.
2 - INDE
Barren Island
Région/Pays : Iles Andaman / Inde
Alt. : 354 m
Le Barren Island est le seul volcan actif que possède l'Inde.
Isolé dans la mer d'Andaman, son activité est assez peu connue.
Cette petite île, à l'aspect aplati, est en fait le sommet d'un stratovolcan de plus de 2500m de hauteur. Culminant à 354m au-dessus des flots de la mer d'Andaman, le sommet de ce volcan est éventré par une caldeira de 2 km de diamètre, ouverte à l'ouest sur la mer.
Les éruptions historiques ont permis la formation d'un cône à l'intérieur de cette caldeira, et les coulées émises lors de ces éruptions en ont recouvert le fond, arrivant parfois en mer, comme en 1991 et 1995.
Une équipe du Geological Survey of India a réalisé, en janvier 2011, une mission d'observation d'une semaine sur le Barren Island.
L'activité éruptive était alors strombolienne et, d'après les géologues indiens, moins intense que celle observée entre 2005 et 2009. Les géologues ont pu toutefois noter, lors de cette mission, quelques changements importants.
Tout d'abord l'activité se développait, en janvier, sur un double évent ouvert sur un cône parasite du cône principal de l'éruption de 1991-1995. Les projections (bombes, blocs, lappilis) étaient projetés à une fréquente d'une dizaine de minutes en moyenne, à une hauteur d'environ 150 m.
Ensuite, la taille du cône parasite a dépassé les 500 m, alors qu'il n'en mesurait que 350 au départ de l'éruption, en 2005.
Enfin l'activité effusive a été importante et a même dépassé le mur d'enceinte de la caldera, au nord nord-ouest de l'édifice.
Les coulées ont alors rejoint les eaux de la mer d'Andaman. Il semble enfin qu'une partie du cône parasite se soit récemment effondré, donnant naissance à un écoulement pyroclastique (type "block and ash flow") dont le dépôt a été décrit par les géologues indiens. Source : G.S.I
Nom : Nabro
Désert du Danakil en Erythrée
Alt. : 2218 m.>
Le système calderique de Nabro se trouve en Erythrée, en bordure de la frontière avec l'Ethiopie.
L'édifice se présente sous la forme d'une vaste caldera qui semble associée à celle du relief voisin (qui fait peut-être partie du même système volcanique), le Ma'alalta.
Il culmine à 2218 m d'altitude ce qui fait de lui le plus haut sommet du Danakil.
La phase "pré caldera" a été marquée par des éruptions de magmas différenciés (coulées et téphras trachytiques).
Le stade "post-caldera" quand à lui à vu se mettre en place de nombreux dômes de texture obsidiennique, et des coulées de roches basiques, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la caldera.
Des études récentes suggèrent que les deux calderas (Nabro ss et Ma'alalta) se sont formées de manière synchrone, libérant un volume de téphras d'au moins 20 km3, peut-être 100 km3.
La caldera de Nabro n'a connu, jusqu'en juin 2011, aucune éruption historique avérée, bien que de fortes présomptions d'éruptions récentes pèsent du fait de la présence de coulées basiques aux morphologies et textures très bien conservées.
La zone ou se situe l'édifice, couvrant les massifs Nabro/Ma'alalta et Dubbi, était vue depuis quelques années comme un site d'exploitation potentielle d'énergie géothermale.